Régime politique, constitutionnalisme, État fédéral, principe de participation, régionalisme, pouvoir constituant originaire, pouvoir constituant dérivé, contrôle de constitutionnalité, régime représentatif, droit comparé
Le droit constitutionnel relève du droit public (avec le droit administratif, les libertés publiques, les finances publiques, le droit international public, les institutions européennes...).
Une 1ère approche, d'ordre formel, amène à considérer que le droit constitutionnel est celui qui apparaît dans les constitutions des États. Cette approche n'est cependant pas entièrement satisfaisante pour plusieurs raisons. D'abord, certains États ne disposent pas à proprement parler d'un texte dénommé « Constitution », à commencer par la Grande-Bretagne, qu'on peut pourtant considérer comme le pays d'origine du constitutionnalisme (l'Antiquité grecque mise à part). Ensuite, diverses constitutions, surtout du passé, sont lacunaires, à l'image des Lois constitutionnelles de 1875, créant la IIIᵉ République, régime le plus durable que la France ait connu depuis 1789, qui n'évoquent pas le Président du Conseil, institution la plus importante de l'État, incarnée entre autres par Georges Clemenceau ou Léon Blum. Enfin, l'étude exégétique de tous les articles d'une constitution et l'étude successive de toutes les constitutions seraient bien fastidieuses.
[...] Politiques et non pas administratives. Surtout, on ne se bornera pas à étudier les règles juridiques pertinentes, incluses ou non dans un texte constitutionnel, mais on élargira l'analyse au fonctionnement des institutions dans leur contexte politique (jeu des partis politiques notamment). Depuis la 2ème guerre mondiale, sous l'influence des politistes américains, on assiste ainsi à une « politisation » du droit constitutionnel en tant que discipline universitaire. Tendance notamment incarnée en France par Maurice Duverger. A l'inverse, on négligera les dispositions qui ne se trouvent dans une constitution que pour des raisons contingentes mais ne concernent pas les institutions politiques de l'Etat. [...]
[...] Blair a ensuite recentré le parti. Le Labour a ?uvré, après 1945, en faveur de l'instauration d'une protection sociale, et de la nationalisation de certains secteurs de l'économie ; ses positions en matière internationale ne sont pas fondamentalement différentes de celles des conservateurs. Le parti libéral, devenu libéral-démocrate après les regroupements signalés ci-dessus, bien que longtemps évincé de l'alternance au pouvoir par les travaillistes, a conservé un large électorat, notamment dans les classes moyennes. Son retour au pouvoir en 2010 n'a cependant été que de courte durée. [...]
[...] §2 : LE FONCTIONNEMENT POLITIQUE DU RÉGIME DEPUIS 1945 Il est dominé par l'alternance (parfois problématique : succession de phases de nationalisation et de dénationalisation dans les années 1960-70-80). En 1945, Churchill gagne la guerre mais perd les élections au profit des travaillistes de C. Attlee. En 1951, il prend sa revanche ; démissionnaire, il est successivement remplacé par trois autres conservateurs. En 1964, retour des travaillistes avec H. Wilson. En 1970, les Conservateurs reviennent avec E. Heath, qui fait entrer le Royaume Uni dans les Communautés européennes. En 1974, victoire des travaillistes (cabinets Wilson et Callaghan). [...]
[...] Ces procédures se déroulent de façon échelonnée au cours du 1er semestre de l'année électorale. La course à l'investiture suppose une bonne stratégie et beaucoup d'argent. Lorsque la Convention se réunit, on sait en général qui obtiendra l'investiture ; c'est ce qui s'est passé en 2020 à la fois pour J. Biden et pour D. Trump. Sinon, il faut que les délégués élus en faveur d'un candidat se rallient à un autre. Il y a souvent des tractations sur le choix du candidat à la vice-présidence (par ex., R. [...]
[...] Libérale, la Grande Bretagne n'était pas démocratique. La démocratisation s'est réalisée progressivement, notamment du fait d'une loi de 1832 supprimant les « bourgs pourris » (anciennes localités ayant perdu leur population mais qui continuaient d'élire un député, sous l'influence du seigneur local), du fait aussi de la quasi disparition des pouvoirs de la Chambre des Lords (Parliament Acts de 1911 et 1949), ainsi que de l'instauration du suffrage féminin (1918 et 1928). SECTION 1 : LE SYSTÈME INSTITUTIONNEL §1 : LES INSTITUTIONS SYMBOLIQUES A). [...]
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