Chrétienté, gouvernement de l'Église, gallicanisme, droit de la féodalité, droit médiéval, exercice de la religion, liberté religieuse, féodalité, pouvoir royal
Le roi de France, lorsqu'il est sacré, prête serment. Il ne prend d'engagement qu'à l'égard de son peuple chrétien. Il appartient à l'Église de déterminer ceux qui sont chrétiens et ceux qui ne le sont pas. Les tribunaux qui ont ce rôle se nomment les tribunaux de l'Inquisition.
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La période féodale représente pour l'Église un progrès dans le domaine de la théologie, du droit canonique et de l'évangélisation des païens, et dans le domaine de la multiplication des monastères.
[...] Au terme de cette doctrine, il n'y a plus aucune indépendance possible des rois et des empereurs par rapport au Pape. Cette doctrine de plénitude de la puissance du pape va être reprise au XIIIe siècle par Bonifacio VIII face à Philippe le Bel. On verra le dialogue plus tard. II. Section 2 - L'Église de France Il y a une vieille habitude qui dit que le roi de France doit choisir des évêques de certaines régions (Tours, Reims?) et le Pape d'autres régions. [...]
[...] Même pendant la période de la féodalité, ce sacrement lui donne un pouvoir supérieur (même si parfois des seigneurs étaient plus puissants que le roi). Donc le sacrement a une portée religieuse, et fait véritablement le roi. Le roi n'est responsable que devant Dieu. Le roi est empereur en son royaume, il a plein de pouvoirs, et autour de lui il y a tous ses légistes. Il est empereur à une seule condition : il agit pour le bien commun, le commun profit. [...]
[...] Ce courant, ce dogme différent du dogme du pape va être condamné par un concile d'évêque en 1215. Cette hérésie va avoir un court succès dans le sud de la France chez les aristocrates. Toute une croisade va se faire contre les cathares. Un tribunal particulier va se faire contre les chrétiens qui ne respectent pas le dogme du pape = Tribunal de l'acquisition. Lorsqu'une personne était suspectée cathare, le pape confisquait ses biens. Saint Louis va suspendre puisque ce n'est pas à eux de condamner. Il interdit le fonctionnement du tribunal de l'Inquisition. [...]
[...] L'époque médiévale : Le droit de la féodalité (fin du IXe siècle jusqu'à la fin du XVe siècle) - La chrétienté Introduction historique au droit Aucune séparation entre religion et société. Chrétienté : toute la société entend se rattacher à une principe universel : la chrétienté. Il faut être chrétien pour faire parti de la société. Chef de la chrétienté : le pape. Groupement est donc plus large. La chrétienté mène des guerres : les croisades, elle a ses propres objectifs, son propre fonctionnement. Coexistence entre l'État et la chrétienté. [...]
[...] En tant que roi, Philippe le Bel se revendique indépendant. Le pape estime pouvoir lui enlever sa couronne et être eu dessus de lui. Affrontement en 1302 avec des menaces de Bonifacio VIII de déposer comme un valet Philippe le Bel. Réponse de Philippe le Bel : « La direction de la temporalité du royaume appartient au seul roi et à personne d'autre, et celui-ci n'a et ne reconnaît aucun supérieur et n'a pas l'intention de se soumettre et de s'astreindre à quiconque pour tout ce qui concerne le temporel de son royaume » Rappel : pouvoir temporel = pouvoir du roi Fin des ambitions du Pape, Philippe le Bel sort victorieux du conflit, et décalage entre l'église et l'église de France. [...]
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