Sources du droit, droit naturel, rationalisme, Aristote, Platon, justice, équité, mythe de la caverne, justice commutative, justice distributive
Dans la haute antiquité, la justification du droit et du pouvoir est extrêmement simple : le droit n'est que la pensée des dieux. Plus particulièrement de Zeus, qui est le dieu suprême, et de Chronos, le dieu du temps. Tout vient de ces deux dieux, par l'intermédiaire des mythes.
Cette conception va changer à partir de la civilisation des cités. Elle apparaît à Athènes, Sparte... Ce sont les premiers types d'État moderne, on va donc faire un parallèle entre l'ordre naturel des dieux et l'ordre politique que l'on instaure dans la cité. L'homme doit diriger son corps dans la cité, de la même manière que les dieux dirigent la nature.
Tout ceci part du logos, du langage qui permet d'unir l'homme à la nature et aux dieux. Progressivement, la cité, l'État se détache de la conception cosmique. Le cosmos est synonyme d'ordre naturel.
[...] On ne peut y accéder que par la prudence. La base de la cité selon Platon est l'ordre et la justice. Si la justice ne règne pas, on va régresser : Aristocratie > oligarchie > monarchie (selon des règles claires et établies) = tyrannie. Dans les bons régimes comme l'aristocratie, la monarchie et la démocratie : obéissance aux lois d'origine divines. Le philosophe-roi : gouvernement d'un seul éclairé et doué de raison. Il préfère donc une monarchie dirigée par les règles du cosmos. Ce qui donnera l'Église Catholique. [...]
[...] Les fondements du droit St-Thomas d'Aquin : révolutionne la philo du droit. Les choses du droit naturel sont-elles commandées parce qu'elles sont bonnes et défendues parce qu'elles sont mauvaises ? Et les choses de droit positif sont-elles bonnes parce qu'elles sont commandées ou mauvaises parce qu'elles sont défendues ? Obéissance ≤> autorisation OU morale. Quelle est la nature du droit de commander, pourquoi obéit-on au législateur ? Courant rationaliste : fonde le droit sur la raison/nature (juste naturalisme) la raison est soit dans Dieu, la raison ou la nature Courant anti-naturaliste : le droit est fondé sur des faits extérieurs à la raison : faits utilitaires, sociaux, juridiques, normatifs. [...]
[...] C'est à la cité qui doit faire de l'homme un être épanoui, doit réaliser les conditions de son épanouissement. L'ordre, la tranquillité, la paix et la justice. C'est par la cité que l'homme comprend ce qui est juste, ce qui est bon. La cité nécessite une organisation gouvernementale, elle ne repose ni sur une constitution, un contrat ou encore une convention entre tous les hommes. Elle repose sur le nomos. Nomenclature qui s'impose aux hommes, mais il faut que la cité soit administrée par des hommes, que les gouvernés participent à l'administration de la cité. [...]
[...] Le cosmos est synonyme d'ordre naturel. Il comprend, l'homme que la cité est leur ?uvre et non celle des dieux. Aux alentours de cinq cents av. J.-C., on a des débats houleux. Clisthène aux alentours de 510 av. J.-C. transforme la cité pour qu'elle ne retourne pas à la tyrannie. Il affirme un principe essentiel : l'isonomie. La loi doit tous nous considérer comme égaux ; l'homme est ainsi défini avant tout comme un citoyen, partie intégrante de la cité, il est défini comme tel indépendant de ses origines. [...]
[...] C'est le critère et le juge qui nous permet de déterminer ce qui est, ce qui doit et ce qui devrait être. On voit ainsi apparaître les concepts d'universalité, d'universalisme, de justesse (médiété) et de justice. Celles-ci donnent naissance au droit naturel : faire ce qui est juste. Ces éléments d'unité sont des éléments qui constituent notre rationalité, ce qui nous permet d'être doués de raison. On sait ce qui est juste et universel. Il y a un juste qui est objectif, il est supérieur au droit positif. Celui-ci se rattache à l'idée de raison, on va juger le droit positif. [...]
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