Respect du droit, garantie, obstacle, source de liberté, liberté individuelle, droits de la défense, Montesquieu, État démocratique, Thomas Hobbes, ordre social, violence légitime, police judiciaire, Jean-Jacques Rousseau
Selon la philosophie aristocratique, l'homme est un animal politique. Dès lors, l'État est l'institution chargée de réglementer cette vie en société à travers l'instauration du droit. Pour cela, certains pensent que le respect du droit est source de liberté. Par contre, d'autres soutiennent qu'il constitue un obstacle pour la liberté. C'est d'ailleurs pour cela que nous sommes en droit de nous interroger si le respect du droit est pour la liberté une garantie ou un obstacle. Mieux, l'obéissance aux lois et aux règles établies dans la société par l'État est-elle un gage ou une entrave à la liberté ? De cette divergence nait le problème de savoir l'impact du respect du droit sur la liberté humaine. Mais avant tout, que faut-il entendre par le respect du droit ? Ensuite, par quel mécanisme le respect du droit pourrait constituer une entrave à la liberté ? D'ailleurs, le respect du droit n'est-il pas la condition nécessaire de la liberté ?
[...] En plus, le respect du droit est la condition sine qua non de la liberté civile. Il est donc indispensable pour établir l'harmonie et la cohésion sociale entre les peuples. C'est d'ailleurs pour cela que Baruch Spinoza disait également que : « La finalité de l'État est la prospérité des citoyens dans la cité ». De ce fait, la démocratie prône les droits de l'homme, d'où le respect favorise la liberté. Ce qui fait dire à Jean Jacques Rousseau que : « S'il avait un peuple de Dieu sur la terre, il serait démocratiquement gouverné ». [...]
[...] En effet, le respect du droit est le garant des libertés individuelles. Cela veut dire que le droit étant l'instrument du plus fort et la défense du plus faible vise le bonheur des citoyens à travers l'instauration des lois, des normes, et des règles dans la société. Aussi, étant donné que l'homme constitue un danger permanent pour son prochain, le respect du droit sera nécessaire dans le processus des relations interpersonnelles, comme le souligne Jean Paul Sartre : « Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres ». [...]
[...] Par exemple, c'est le cas des lois instaurées par l'État comme les feux tricolores, les prisons, les panneaux de stop, les amendes, les codes pénaux qui sont des signes et des symboles dans le but de diminuer ma liberté. Au regard de tout cela, on peut admettre que le respect du droit est un obstacle à la liberté. Mais ne fait-on pas respecter aussi le droit par la force ? Le respect du droit se fait par la force. En effet, l'État constitue un frein à la liberté humaine. Pour cela, le respect du droit peut se faire à travers les appareils répressifs de l'État, quitte à user de la violence légale et légitime. [...]
[...] D'ailleurs, le respect du droit n'est-il pas la condition nécessaire de la liberté ? En vue de résoudre une telle problématique, nous entreprendrons une démarche en deux étapes. Dans une première partie, nous montrerons que le respect du droit est dans une certaine mesure pour la liberté une garantie. Dans une seconde partie, nous démontrerons que le respect du droit est par ailleurs un obstacle pour la liberté dans une moindre mesure. Le respect du droit : une garantie pour la liberté Dans une certaine mesure, le respect du droit est souvent pour la liberté une garantie. [...]
[...] Le respect du droit : un obstacle à la liberté Le droit est fondé sur la force. En effet, l'État devient donc en ce moment une institution contre l'homme. Cela signifie que le respect du droit s'effectuera à travers les lois, les normes et les règles régies dans la société. Or si la liberté est l'absence de toute contrainte alors il y a contradiction entre être libre et être soumis aux lois. Pour cela, le droit consistera à diminuer ma liberté. [...]
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