Constitution, constitution coutumière, norme juridique, État, monde contemporain
D'après le philosophe et homme politique Louis de Bonald, « l'homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle ». En effet, l'homme est un animal particulier. Il ne peut guère survivre seul comme le ferait n'importe quel autre animal. Cela est dû au fait que, par son intelligence et sa raison, l'humain ne possède aucun attribut nécessaire à la survie dans la nature la plus complète. L'être humain est donc obligé de vivre en société, c'est-à-dire de cohabiter avec d'autres individus de la même espèce. Les différentes sociétés formées sur les différents territoires vont alors se réunir, soit par la guerre, soit par la paix, dans le but de former un État. Cependant, pour garantir la paix au sein de cet État, il faut mettre en place diverses lois et règles, et notamment une constitution. Les différents textes juridiques constitutionnels permettent certes de garantir une sorte d'unité dans l'État, mais ils servent aussi à définir le régime politique et surtout à garantir les droits fondamentaux de la population. Outre cela, nous constatons que les divers États perdurent dans le temps, comme la France. Nous pouvons cependant nous demander si, bien que nous ne puissions pas nier la pérennité d'un État, une constitution est faite pour durer.
[...] La garantie de tous les principes fondamentaux dont le peuple a besoin de disposer permet d'instaurer une constitution pérenne, qui dure fort longtemps. Cela est notamment le cas pour la première Constitution française du 3 septembre 1791, et notamment pour un texte se trouvant dans cette constitution : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Le texte garantit les « droits naturels et imprescriptibles » dont les peuples, et surtout le peuple français, ont besoin afin de vivre correctement dans un État. [...]
[...] Ainsi, en changeant de constitution, les grands principes sont tout de même conservés. Et, bien que Jean-Éric Gicquel affirme qu'une « constitution est vivante : elle naît, elle se développe et meurt », nous pouvons affirmer que d'une certaine manière, certes une constitution meurt puisque nous la changeons, mais elle survit tout de même en partie, puisqu'une partie des anciennes constitutions sont toujours conservés, que ce soit la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 ou le Préambule de la 4ème Constitution du 27 octobre 1946. [...]
[...] Étudions maintenant la nécessité pour un État d'avoir une constitution pérenne. B. La nécessité d'une constitution pérenne pour former un État Tous les États, anciens ou actuels, ont une constitution, qu'elle soit écrite ou coutumière. Cependant, un État, pour exister, doit forcément avoir une population. Et une population est évidemment composée de nombreux êtres humains. Ils doivent donc accepter de vivre ensemble. Mais pour vivre ensemble, il faut mettre en place des lois, mais il est surtout nécessaire de garantir les principes fondamentaux des citoyens. [...]
[...] Bien que nous ne puissions pas nier la pérennité d'un État, une constitution est-elle faite pour durer ? D'après le philosophe et homme politique Louis de Bonald, « l'homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle ». En effet, l'homme est un animal particulier. Il ne peut guère survivre seul comme le ferait n'importe quel autre animal. Cela est dû au fait qu'à par son intelligence et sa raison, l'humain ne possède aucun attribut nécessaire à la survie dans la nature la plus complète. [...]
[...] Nous pouvons cependant nous demander si, bien que nous ne puissions pas nier la pérennité d'un État, une constitution est faite pour durer. Pour ce faire, il conviendra d'envisager qu'une constitution est un texte juridique intemporel puis qu'une constitution est formée d'adaptations perpétuelles au monde contemporain (II.). I. Une constitution, un texte juridique intemporel Une constitution est un texte juridique qui dure dans le temps. Il conviendra donc d'étudier la particularité d'une constitution coutumière puis la nécessité d'une constitution pérenne pour former un État (B.). [...]
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