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Quels sont les métiers du droit qui recrutent ?

Entre toutes les offres possibles, il semble difficile de trouver aujourd'hui un métier dont les recruteurs sont friands. Comme d'autres secteurs, le droit est touché par des phénomènes d'attrait-répulsion particulièrement affolants pour les étudiants en quête du Graal : le fameux « taux d'insertion professionnelle ». Parce qu'entrer « sur le marché de l'emploi » ne doit pas toujours signifier « entrer sur le marché du désarroi », nous vous présentons quelques métiers du droit qui, envers et contre tout, recherchent et recrutent les fraîchement diplômés de demain !

Quels sont les métiers du droit qui recrutent ?

Credit Photo : Unsplash Bill Oxford

 

Greffier : le multitâche de la justice de proximité

Qu'est-ce que c'est ? Officier de justice, le greffier est l'un des piliers du fonctionnement logistique et quotidien de l'administration judiciaire française. Il est le garant de l'authenticité des actes judiciaires (prononcé de jugement, délibérations et procès-verbaux, entre autres) et rend compte des décisions en audience. Il est en outre obligatoire qu'il soit présent afin d'assurer la régularité et la légalité de la forme d'un jugement et suit minutieusement les dossiers sur lesquels il accomplit des missions d'ordre administratif.

Quelle formation ? À partir d'un diplôme équivalent Bac+2, l'aspirant greffier peut passer un concours au taux de sélection particulièrement bas. L'heureux lauréat du concours peut par la suite suivre une formation de 18 mois à l'École nationale des greffes qui se situe à Dijon et être par la suite titularisé en tant que fonctionnaire.

Quel salaire ? Le traitement indiciaire net d'un greffier débutant est de 1 610 € et la progression est continue tout au long de la carrière du fonctionnaire, réglée statutairement.

Aller plus loin : le Ministère de la Justice rend compte du métier du greffier via une fiche en accès libre, mais également via le portail « La Justice recrute ». Le site institutionnel de vie-publique.fr met également à disposition des internautes une note synthétique sur le métier.

 

Clerc de notaire : le collaborateur essentiel du notaire

Qu'est-ce que c'est ? Scrupuleux, dynamique et toujours vigilant : voilà ce qui caractériserait le clerc de notaire. Collaborateur du notaire, ce professionnel est d'abord un fin connaisseur du droit et, au premier chef, du droit notarial, droit des affaires (y compris droit des affaires publiques) ou droit de l'immobilier. Le clerc de notaire assiste au quotidien le notaire en accomplissant une veille juridique permanente, en montant de toute pièce le dossier administratif nécessaire et en accueillant le client de l'étude notariale où il officie. Il est le professionnel en amont de tout acte notarié de l'office qu'il peut être amené à rédiger lui-même.

Quelle formation ? En général, le clerc de notaire est l'heureux détenteur d'un Master en droit (niveau Bac+4 minimum) après un BTS Notariat et une Licence professionnelle des Métiers du notariat. Les études peuvent également, selon les modalités, s'effectuer en alternance.

Quel salaire ? Le salaire varie selon les offices et leur lieu géographique, mais le clerc de notaire débutant peut espérer un salaire de 2 000 € bruts à monter.

Aller plus loin : le site officiel des notaires de France propose une fiche détaillée sur le métier, de même que l'office national d'information sur les enseignements et les professions.

 

Juriste en assurance : connaître le secteur sur le bout des doigts

Qu'est-ce que c'est ? Abscons, le métier de juriste en assurance ? Non : c'est avant tout question de spécialisation. En effet, le juriste en assurance est un connaisseur du secteur assurantiel et prévoit une veille juridique quotidienne en la matière du fait de l'évolution juridique de la question. Entre sources jurisprudentielles et textes législatifs et réglementaires, le juriste en assurance se charge de la gestion opérationnelle et quotidienne des dossiers qui lui sont soumis par son employeur.

Quelle formation ? Un Master en droit des affaires, droit fiscal ou droit civil est recommandé.

Quel salaire ? Le juriste en assurance débutant peut espérer décrocher entre 2 500 et 3 000 € bruts par mois, mais le salaire varie en fonction de l'employeur et de la localisation géographique.

Aller plus loin : le site de l'association pour l'emploi des cadres met à disposition des internautes une fiche de renseignements sur le métier.

 

Inspecteur du travail : le bâton et la carotte de l'administration

Qu'est-ce que c'est ? Souvent redouté par les employeurs à l'instar de son collègue de l'inspection des finances, le métier d'inspecteur du travail est pourtant source d'épanouissement pour de nombreuses personnes ayant franchi le pas. Les inspecteurs du travail sont d'abord des fonctionnaires et en cela soumis au statut général de la fonction publique. Par leur formation, ils sont des spécialistes du droit du travail. Avant la répression, qui n'intervient qu'en cas d'ultime recours, les inspecteurs du travail ont en général pour mission de veiller aux évolutions juridiques et jurisprudentielles du droit du travail et informent les employeurs et les salariés de leurs droits et obligations.

Quelle formation ? L'inspecteur du travail est détenteur d'un diplôme d'études supérieures, généralement un Master de droit même si, formellement, un niveau Licence (Bac+3) est suffisant. L'aspirant inspecteur doit passer un concours et devient élève-fonctionnaire à l'Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de Lyon pendant 18 mois. Au terme de l'école, l'élève-fonctionnaire est titularisé et devient inspecteur du travail.

Quel salaire ? L'inspecteur-élève du travail débute selon une grille indiciaire fixée statutairement : l'indice de traitement brut est de 1 672,91 €. L'inspecteur du travail débutant est à 1 949,39 €.

Aller plus loin : le Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion met à disposition une fiche pratique pour devenir inspecteur du travail et le site officiel du service public renseigne les cas où l'inspecteur du travail peut être sollicité par un employeur ou un salarié.

 

Commissaire aux comptes : entre droit et comptabilité

Qu'est-ce que c'est ? On trouve parfois le commissaire aux comptes sous l'expression, qui relève d'un anglicisme, d'auditeur légal. Métier souvent peu connu des étudiants, le commissaire aux comptes est généralement issu de formations croisées entre droits des affaires et études de comptabilité. Le commissaire aux comptes veille au bon exercice juridique des sociétés auxquelles il dévoue son temps, à l'exercice régulier des comptes annuels et est en contact ponctuel avec l'administration judiciaire pour faire remonter les irrégularités éventuelles au sein de la société.

Quelle formation ? Après un Master 2 (Bac+5) en droit ou dans n'importe quelle filière, l'aspirant commissaire aux comptes doit passer, selon sa situation, un examen : le certificat préparatoire aux fonctions de commissariat aux comptes (s'il dispose d'un Master hors filière spécialisée en comptabilité ou contrôle de gestion) ou directement le stage préparatoire de 3 ans s'il dispose d'un Master de la filière susvisée. Après les 3 ans, le certificat d'aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes permet d'exercer en tant que commissaire aux comptes.

Quel salaire ? Le commissaire aux comptes débutant oscille entre les 2 500 et 3 000 € bruts mensuels, mais cela dépend du lieu géographique de l'exercice et de la société qui le recrute.

Aller plus loin : le centre d'information et de documentation jeunesse rend disponible une fiche d'information à destination du grand public, de même que la compagnie nationale des commissaires aux comptes.

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