Criminologie - Les tueurs en série peuvent-ils faire l'objet d'une véritable taxinomie ?

Oboulo Int.

Commandez une rédaction : Mémoire en Droit pénal sur mesure

Devis en ligne gratuit

Mémoire Format .docx

Criminologie - Les tueurs en série peuvent-ils faire l'objet d'une véritable taxinomie ?

Télécharger

Lire un extrait

Thèmes abordés

FBI Federal Bureau of Investigation, CCM Crime Classification Manual, criminologie, tueur en série, serial killer, homicide, multicide, agression sexuelle, terrorisme, meurtre avec préméditation, psychologie, typologie criminelle

Lecture
Résumé
Sommaire
Extraits

Résumé du document

L'expression "tueur en série » est la traduction française de l'expression américaine « serial killer » désignant un type spécifique de criminels. L'expression "serial killer" a une histoire relativement récente. James Reinhardt fut le premier à utiliser la définition de "chain killer" dans son livre Sex Perversion and Sex Crimes, paru en 1957, afin d'indiquer le meurtrier qui laisse derrière lui une chaîne d'homicides. [...]
Cependant, si le terme a été voulu et forgé pour désigner une typologie spécifique de criminel, il est étonnant de remarquer combien il est ardu d'en saisir la réelle définition. [...]
Toutefois, le tueur en série étant un criminel atypique, est-il réellement possible de le classifier ? C'est-à-dire, à partir de l'étude de trois tueurs en série localisés dans des pays différents, à titre d'exemple, est-il possible d'affirmer que les tueurs en série peuvent faire l'objet d'une véritable taxinomie ?

Sommaire

Une possible taxinomie des tueurs en série
1. L'exemple de trois tueurs en série géographiquement éloignés mais classifiables, point de départ d'une typologie criminelle
2. Des tentatives de taxinomie à travers l'exemple du crime en série sexuel
Une forme de criminalité atypique, non réductible à une classification criminelle unique
1. Des caractéristiques générales rendant impossible toute classification homogène
2. Des modalités d'action spécifiques rendant impossible une taxinomie unique, mais plusieurs catégories

Accédez gratuitement au plan de ce document en vous connectant.

Extraits

[...] Il commence alors à couver la haine vis-à-vis des femmes qui l'humilient. Entre temps, il se diplôme en Littérature russe et devient enseignant en 1971, mais ses rapports avec les élèves sont violents jusqu'au jour où il devra démissionner pour avoir frappée une étudiante avec une règle jusqu'à obtenir le plaisir. Il devient alors vendeur et pendant ses voyages de travail à l'étranger, il commence à accomplir ses crimes. Son modus operandi consiste à poignarder femmes et enfants pour se procurer du plaisir physique. [...]

[...] Criminologie - Les tueurs en série peuvent-ils faire l'objet d'une véritable taxinomie ? INTRODUCTION L'expression "tueur en série » est la traduction française de l'expression américaine « serial killer » désignant un type spécifique de criminels. L'expression serial killer a une histoire relativement récente. James Reinhardt fut le premier à utiliser la définition de chain killer dans son livre Sex Perversion and Sex Crimes de 1957, afin d'indiquer le meurtrier qui laisse derrière lui une chaîne d'homicides. Pour pouvoir parler de tueur en série, il est nécessaire que le sujet montre une claire volonté de tuer. [...]

[...] LESTER D., Serial killers: the insatiable passion, Charles Press Publishers, 1995. LEYTON E. Hunting humans, Londres, John Blake publishing Ltd, 2003. NORRIS J., Serial killers, New York, Anchor books, 1989. O'REILLY-FLEMING T. (Dir.), Serial and mass murder: theory, research and policy, Toronto, Canadian Scolars' Press, 1996. RESSLER R. K. et SCHACHTMAN T., Chasseur de tueurs, portraits de tueurs en série par un agent du FBI, Presses de La Cité. [...]

[...] Il est donc le tueur en série français avec le plus grand nombre de victimes. C'est un homme à la double personnalité, jardinier paysagiste mais attiré par le luxe, à tel point qu'il fera prostituer sa femme pour avoir toujours plus d'argent. Son modus operandi est toujours le même : il vise des dames âgées, il entre dans leurs maisons, il les étouffe dans le lit, refait le lit pour que la mort puisse sembler naturelle, il vole les objets de valeurs pour les revendre et puis part. [...]

[...] La plupart d'entre eux sont responsables pénalement »2. En 1992 fut publié pour la première fois le Crime Classification Manual issu des travaux du FBI depuis la fin des années 19703. Ce manuel est un dispositif utilisé par les agents du FBI comme véritable outil de compréhension du serial killer. Le meurtre en série y est en effet défini à partir de trois conditions : la quantité : au moins, on doit pouvoir constater trois homicides ; l'espace : les homicides doivent avoir eu lieu dans au moins trois lieux différents ; le temps : les meurtres doivent avoir été commis à trois moments ou périodes différentes, même si interrompu par une période plus ou moins longue de calme pouvant aller de quelques jours à quelques années, ce qu'on appelle une période de cool-off. [...]

docx