Intercommunalité, organisation territoriale, France, communes, régions, départements, décentralisation, réformes, démocratie locale, pouvoirs publics, NOTRe nouvelle organisation du territoire de la république, loi du 22 mars 1890, loi du 31 décembre 1966, loi du 6 février 1992, loi du 12 juillet 1999, loi du 16 juillet 1971, loi du 5 avril 1884, décret du 1er juillet 1992, loi du 13 août 2004, loi du 16 janvier 2015, loi du 28 février 2017
100% garanti
satisfait ou rembourséContenu vérifié
par notre comité de lectureUne question ? Contactez-nous !
Au 1er janvier 2019, en France, on ne dénombre pas moins de trente-quatre mille neuf cent soixante-dix communes, dix-huit régions et cent un départements, à côté desquels ont été créées trois collectivités à statut particulier (Ville de Paris, Métropole de Lyon et Corse) et mille deux cent cinquante-huit EPCI à fiscalités propres. Ainsi, et ce depuis plusieurs siècles, la France est caractérisée par le nombre important excessif, selon certains auteurs de communes présentes sur son territoire. En effet, aujourd'hui, la France représente à elle seule pas moins de 40 % des communes de l'Union européenne. Petit point chiffre comparatif : l'Allemagne, c'est environ onze mille communes, le Royaume-Uni près de dix mille cinq cents paroisses civiles, l'Espagne compte un peu plus de huit mille communes ; on est donc bien loin des chiffres français.
[...] Dans quelle mesure l'organisation territoriale de la France a-t-elle évolué vers un régime intercommunal ? C'est par la création de nombreuses intercommunalités que les gouvernements successifs ont tenté de mettre fin au morcellement communal qui touche la France depuis plusieurs siècles avant de réaliser que la mise en place de ces nombreuses réformes ne venait que complexifier davantage la lecture de l'organisation territoriale et contre laquelle ils vont désormais tenter de lutter (II). I. Le développement de l'intercommunalité en France depuis 1982 : des tentatives de réformes pour pallier le morcellement communal Comme il l'a été évoqué, la France est un des pays avec le plus grand nombre de communes sur son territoire. [...]
[...] Ainsi, dans cette optique, les lois du 6 février 1992 relatives à l'administration territoriale de la République dite ATR puis du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale vont consacrer une nouvelle forme d'intercommunalité : les intercommunalités de territoire de projet. B. La consécration de la décentralisation : un pas de plus vers l'intercommunalité La décentralisation consiste en la création de personnes morales de droit public distinctes de l'entité de l'État. Elles sont donc, par définition, dotées de la personnalité et ont, à ce titre, des droits et obligations propres. L'État va se dessaisir de certaines de ses compétences et les transférer à ces personnes morales sans que n'existe de rapport de subordination, même si certains contrôles continuent d'être exercés. [...]
[...] Ainsi, et même si cela est très rare, des intercommunalités regroupent plus de cent communes. C'est – encore et toujours – dans cette même optique d'offrir une meilleure lisibilité de la carte intercommunale et de l'organisation territoriale de la France, mais aussi d'asseoir la démocratie au sein des collectivités et au plus près des citoyens que l'acte III de la décentralisation va intervenir dès 2014. B. L'acte III de la décentralisation : une volonté de simplification du « mille-feuille » territoriale et de renforcer la démocratie locale L'objectif principal des pouvoirs publics était alors de rendre l'organisation territoriale plus simple et surtout plus accessible aux administrés, de revoir l'organisation des organes des collectivités territoriales et des intercommunalités. [...]
[...] Ce syndicat est bien une personne morale distincte des communes qui le compose 1er juillet 1927, Ribaims). On en trouve deux sous-catégories : les syndicats à vocation unique (SIVU) qui n'exercent qu'une seule compétence et, depuis une ordonnance du 31 janvier 1959, les syndicats à vocation multiple (SIVOM) qui en exercent plusieurs. Dans cette deuxième hypothèse, les services multiples doivent être complémentaires (CE avril 1970, Commune de Saint-Barthélemy, n° 75717). Cette catégorie EPCI n'est pas dite à « fiscalité propre » ; en effet, ils sont dépendants des communes pour leur financement, c'est-à-dire que ces syndicats sont financés par les contributions des communes qui le composent lesquelles sont prélevées directement sur le budget communal. [...]
[...] En réalité, on observe que la commune fait figure d'échelon de proximité, d'élément central de la démocratie locale et sa suppression est donc difficilement envisageable. C'est pourquoi nombre de communes ayant été fusionnées sous la loi Marcellin ont été, par la suite, « défusionnées ». Assurément, la commune est l'échelon le plus ancien et le plus proche des citoyens puisqu'elles se sont substituées aux paroisses au sortir de la Révolution française, expliquant leur nombre grandiloquent. Leur statut a été unifié par la loi du 14 décembre 1789, ce qui n'a cependant pas suffi à rationaliser la carte communale française qui ne comptait alors pas moins de quarante-quatre mille communes. [...]
Lecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lectureIl faut mettre en évidence l'idée que la notion de propriété publique est plus large...
avec notre liseuse dédiée !
et sans publicité !
Contenu garanti
La capacité à mobiliser ses connaissances et la capacité à raisonner juridiquement seront évaluées dans l'exercice du cas pratique.
120 documents clés