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« Le monde des affaires est précisément celui de l'action et cela mérite d'être souligné celui de la vitesse. » (Pierre Godé, conseiller du président du groupe LVMH). La pratique des affaires nécessite donc une certaine rapidité, qui implique nécessairement une sécurité juridique...
Dissertation de Droit des affaires niveau Master sur le formalisme cambiaire, réalisée dans le cadre d'un cours sur les instruments de paiement et de crédit.
À l'occasion d'un arrêt rendu le 3 mai 2006, la Cour de cassation s'est prononcée, dans le cadre du formalisme cambiaire, sur la valeur accordée à la signature du tiré au recto d'une traite.Une société étrangère (Moderne Cotton Wear) tire trois lettres de change sur une société...
En droit commun les juges ont tendance à rechercher la volonté réelle de la convention plutôt que la règle déclarée par les parties. Or, ce nest pas le cas en droit cambiaire, puisque le porteur du titre au moment de lencaissement est souvent tiers à la convention initiale. Il...
La lettre de change ou plus souvent appelée traite est un écrit par lequel une personne appelée tireur donne à une autre personne appelée tirée l'ordre de payer à une époque déterminée une certaine somme d'argent à une troisième personne appelée le bénéficiaire ou le preneur. Après avoir étudié...
La pratique des affaires nécessite une certaine rapidité impliquant nécessairement une sécurité juridique renforcée afin que les différentes opérations accomplies ne soient pas sans cesse remises en cause ; cela ralentirait excessivement la circulation des effets de commerce et donc l'économie....
La lettre de change, souvent appelée "traite" dans la pratique des affaires, est un titre par lequel une personne dénommée tireur invite une autre personne dénommée tiré à payer une somme d'argent à une date déterminée à l'ordre d'un bénéficiaire désigné. Cette définition n'est pas apportée par...
Le billet à ordre doit respecter le formalisme de droit commun (consentement, capacité, cause, objet) et dautre part le formalisme cambiaire puisque cest un effet de commerce. Le billet à ordre peut être civil ou commercial en fonction de la nature de lobjet...
Destinée à tempérer la rigueur des principes du droit, lapparence est une théorie prétorienne qui permet de se fonder sur lapparence dune situation pour lui faire produire des effets juridiques qui ne lui sont normalement pas attachés, puisquen réalité, au-delà de...
La Cour de cassation rend larrêt du 8 mars 1960 au visa de l'article L511-21 alinéa 6 (article 160 alinéa 6 ancien) du Code de commerce dispose que : « l'aval doit indiquer pour le compte de qui il est donné. A défaut de cette indication, il est réputé donné pour le tireur ». En l'espèce,...
En lespèce, M. X, agent commercial, a souscrit dans plusieurs banques des bordereaux Dailly sur une société Y avec laquelle il était en relation daffaires suivies. Après ouverture dune procédure de liquidation judiciaire contre M. X, le mandataire-liquidateur et la société Y ont...
Créé par la loi du 2 janvier 1981, modifié en 1984, le bordereau de cession ou de nantissement de créances professionnelles (aussi appelé par les praticiens par le nom du sénateur qui l'a présenté, « bordereau Dailly ») a eu pour mission de remplacer l'escompte des effets de commerce. L'intérêt...
La lettre de change n'est émise que par la volonté dune personne. Les garanties de la lettre de change vont résulter soit de lintervention de nouveaux signataires (garanties personnelles), soit de ladjonction déléments qui vont être affectés à la lettre de change (lettre...
À la différence du chèque qui nest quun instrument de paiement, leffet de commerce est aussi un instrument de crédit. Il sagit en fait dun « titre négociable qui constate au profit du porteur une créance de somme dargent et sert à son paiement ». Tous les...
L'évolution du droit bancaire révèle à la fois l'attachement des professionnels à la transmission de créances en tant que technique de crédit et un effort permanent pour simplifier les techniques. De, fait si le recours aux effets de commerce en tant qu'instrument de crédit a l'avantage de...
Le cautionnement cambiaire, qui est fréquemment utilisé pour garantir que la lettre de change sera payée à l'échéance, est marqué par un important contentieux issu de la difficulté de combiner les règles propres de l'aval, telles qu'elles résultent du droit cambiaire, et celles du...
De nombreuses créances commerciales découlent des relations cambiaires. Ces créances peuvent résulter dune traite, dune lettre de change, dun billet à ordre, de lacceptation dune cession de créances. Dans ces relations cambiaires, il peut arriver que...
Le caractère abstrait de lengagement cambiaire résultant dune lettre de change nécessite la mise en place dun formalisme protecteur. A ce titre, le législateur a prévu, à larticle L.511-1 du Code de commerce, les mentions devant figurer sur leffet de...
Larticle L511-21 alinéa 6 (article 160 alinéa 6 ancien) du Code de commerce dispose que : « Laval doit indiquer pour le compte de qui il est donné. A défaut de cette indication, il est réputé donné pour le tireur ». Par son arrêt en date du 8 mars 1960, les chambres réunies de la...
La lettre de change fait cohabiter deux types de rapports : les rapports fondamentaux qui concernent le tiré et le tireur et les rapports cambiaires cest-à-dire la relation entre le tiré et le bénéficiaire ou le porteur de leffet de commerce. Les rapports fondamentaux est un...
En matière de lettre de change, le porteur qui ne peut pas obtenir paiement à l'échéance, dispose de recours particuliers contre les débiteurs cambiaires. Ces recours constituent des garanties supplémentaires qui viennent s'ajouter à celles relevant des rapports fondamentaux entre les parties....
Larrêt rendu par la chambre commerciale de la Cour de cassation le 20 février 2007 concerne lautonomie de lobligation cambiaire. Cet arrêt présente un intérêt dans la mesure où il précise les obligations du tireur envers le porteur d'une lettre de change acceptée et...
La lettre de change est l'effet de commerce le plus utilisé. Elle est intimement liée avec la provision, créance de somme d'argent que possède le tireur contre le tiré d'un effet de commerce. Cette thématique met en exergue la question de l'indépendance du rapport fondamental et du rapport...
« La règle de linopposabilité des exceptions, lune des plus fondamentales du droit de change, comporte une dérogation commandée par le principe de la bonne foi qui doit dominer les relations commerciales ». M. Carry lexprime clairement, la règle de linopposabilité des...
Ce document présente de manière synthétique plusieurs commentaires d'arrêts portant sur la lettre de change acceptée. Quels sont les pouvoirs du juge (ordonner une expertise, cf Doc 4). Le juge ne peut pas ordonner de délais de grâce au tiré : rigueur du droit cambiaire. La rigueur du droit...
Les instruments de crédit permettent à un commerçant de disposer d'une certaine souplesse, de quelque facilité, d'un certain temps, en obtenant un crédit avant d'être tenu au paiement. Dans la pratique des affaires ce crédit est généralement à court terme, de courte durée.L'instrument de crédit...
Pour assurer le règlement des différentes transactions les commerçants exigent des instruments à la fois simples et sûrs. Monnaie papier (monnaie fiduciaire) en premier lieu a satisfait à ces exigences. Toutefois en raison des risques de perte, vol, liés au déplacement physique, le besoin...
Leffet de commerce est devenu un outil très apprécié des professionnels, apprécié parce quil est négociable et escomptable. Historiquement il est utilisé par les commerçants durant le Moyen-Âge, une manière qui permettait déviter les transports de fonds à une époque dangereuse....
L'expression « effet de commerce » figure dans l'intitulé dans le livre 5 du Code de commerce (qui débute à l'article L511-1 et suivants).Le code ne réglemente pas les effets de commerce eux-mêmes, ils semblent réglementer 2 effets de commerce :- la lettre de change- le billet à ordreIl est donc...
Dans les deux arrêts en présence, il est question de tirés accepteurs refusant le paiement de traites.En ce qui concerne l'arrêt du 23 octobre 2001, la Finter Bank (tiers porteur) a pris à l'escompte une lettre de change tirée sur la société CPE (tiré accepteur). La banque a poursuivi en paiement...